web 2.0

Commune de Bardenac

Depuis mi-septembre 2013, l'espace Mobile du Sud Charente intervient à l'école de Bardenac tous les vendredis matins de 9h30 à 11h30.

Brossac

23/09/2013

BROSSAC

EPN, PIM, informatique, tablettes

Les seniors auront bientôt leur PIM

 

EPN, PIM, informatique, tablettesQuatrième année que le véhicule de l'Espace Numérique du Sud-Charente va désormais régulièrement s'arrêter sur la place brossacaise le mercredi après-midi jusqu'à fin décembre. Dès la première semaine, dans une salle mise à disposition par la mairie, cinq seniors sont installés devant les ordinateurs . « Faut se lancer un jour, reconnaît Albert, jeune retraité oriollais tandis que Geneviève et Raymond étaient déjà là l'an passé. Envie de continuer à progresser, confient-ils.

 

EPN, PIM, informatique, tablettes« Nous allons essayer de conduire un cycle de 12 séances où vous serez au maximum acteurs de votre progression, explique Thierry Moreau, formateur de l'EPN. C'est vous qui allez la créer, avec l'objectif minimum d'obtenir votre passeport internet multimédia, le précieux PIM dans le cadre du droit individuel à la formation et pour la délivrance duquel l'espace est labellisé. Nous sommes sur le terrain avec des outils, et vous, vous construisez. »

 

EPN, PIM, informatique, tablettesUne opportunité aussi de pouvoir participer dans le même temps à la collecte et à l'élaboration d'archives sur le Sud-Charente, lors de l'opération « Patrimoine et mémoire vivante ». « Nous sommes en mesure de vous prêter appareil photo numérique, voire camescope si besoin » annonce Thierry Moreau.

 

EPN, PIM, informatique, tablettesEnfin, il va être possible de s'initier aux tablettes tactiles. « Leur ergonomie semble adaptée aux seniors, et grâce à un financement de la Région dans le cadre du Feder, fonds européen de développement régional, un prêt est possible, note l'animateur. Un projet sur un an dans lequel je suis épaulé par Killian Lefloïc, en service civique. »

 

EPN, PIM, informatique, tablettesInscriptions renseignements 05 45 97 82 03 www.espace-mobile.org

 

 

EPN, PIM, informatique, tablettes

 

Un prof met en garde les élèves contre les dangers d'internet

06h00 par Céline AUCHER | Mis à jour il y a 2 heures

Comment éviter de s'exposer sur internet? Réponse avec Nicolas Vauzelle, formateur numérique auprès des enseignants en Charente, qui travaille aussi avec des élèves, du collège au BTS.

Nicolas Vauzelle: "Beaucoup de jeunes croient parler à des jeunes de leur âge sous prétexte qu'ils écrivent comme eux avec des "lol"." Nicolas Vauzelle: "Beaucoup de jeunes croient parler à des jeunes de leur âge sous prétexte qu'ils écrivent comme eux avec des "lol".". PHOTO/ Renaud Joubert

"Comment préserver son identité numérique?" et accessoirement éviter de se faire piéger par internet. C'est l'un des ateliers proposés aux BTS du lycée Marguerite-de-Valois à Angoulême la semaine dernière dans le cadre d'un séminaire inédit.La spécialité de Nicolas Vauzelle, professeur de maths à mi-temps, anciennement au collège de Montmoreau, juste muté à Marguerite-de-Valois.

L'unique formateur numérique auprès des enseignants du second degré en Charente, également président de l'association Espace public numérique du Sud-Charente. Un formateur hypersollicité pour faire de la prévention sur les risques d'internet et des réseaux sociaux.

Vous intervenez auprès des enseignants, mais aussi auprès des élèves, du collège au BTS. Majeurs et mineurs sont-ils  aussi ignorants face à internet?

Nicolas Vauzelle. Au début, j'avais deux formations différentes, mais je me suis rendu compte que la naïveté était à peu près la même. Beaucoup d'adultes ignorent par exemple comment des sites gratuits rapportent des milliards. À l'instar de Facebook, ils se rémunèrent en revendant les données personnelles aux entreprises qui font ensuite de la publicité ciblée. ça laisse un champ illimité. Rien n'empêcherait un jour de retrouver ce qu'on a dit de vous ou ce que vous avez dit sur les autres sur un moteur de recherche comme Google. Ma mission principale est de former les enseignants pour relayer ce message. Mais la demande est tellement criante au niveau des élèves que je suis intervenu ces deux dernières années en plus de ma mission. On a formé deux salariés de l'association Espace public numérique pour aller dans les établissements qui le souhaitent.

Facebook est en principe interdit aux moins de 13 ans. D'après un sondage TNS-Sofres, 21% des jeunes de cette catégorie ont un compte Facebook en France...

C'est même plus de 50% selon les données que je recueille en classe, 90% en seconde, presque 100% en terminale... Le danger arrive le jour où l'enfant se retrouve tout seul sur internet sans avoir été sensibilisé au préalable. Selon le psychiatre Serge Tisseron, il ne faudrait pas de télé avant 3 ans, pas de jeu vidéo avant 6 ans, pas d'internet, même accompagné, avant 9 ans, le temps pour l'enfant de construire l'empathie. Pour cela, il faut pouvoir distinguer le réel du virtuel. Il y a des réponses très significatives: en classe, tous lèvent la main quand je demande s'ils ont été mis en garde contre un inconnu qui leur offrirait des bonbons... Personne ne les a prévenus des dangers qu'ils courent sur internet!

S'agit-il de bannir carrément Facebook et Twitter?

Mon but n'est pas de dire "n'allez pas sur Facebook", j'y suis moi-même, mais "utilisez ces différents outils en toute connaissance de cause".

Derrière, se joue la notion public/privé: un enseignant ne peut pas se plaindre d'être insulté dans un mail, qui ressort de la correspondance privée, quand ce qui est échangé sur Twitter ou Facebook est public. Pour ces jeunes, l'utilisation du mail arrive loin derrière Facebook et les SMS. Au point que certains jeunes ne savent plus envoyer une pièce jointe!

Des textes de loi existent sur l'insulte, la diffamation ou l'usurpation d'identité... Y a-t-il eu des cas qui sont allés au bout de la voie judiciaire en Charente?

Il y a eu à ma connaissance trois dépôts de plainte pour usurpation d'identité, mais cela s'est réglé avant d'aller au bout de la procédure. Deux de ces cas concernaient des injures envers d'autres camarades et des professeurs à partir d'un profil Facebook usurpé. Mais on a aussi le cas de parents d'élèves qui s'amusent à critiquer le fonctionnement de l'établissement sur les réseaux sociaux. Les problèmes sont souvent liés à la publication de photos et propos calomnieux qui ont d'ailleurs des conséquences en terme de violence dans les écoles. Il ne faut pas hésiter à faire une main courante au commissariat avec une copie d'écran, qui, seule, fait foi du délit.

Au collège Jules-Michelet en juin, la diffusion d'une vidéo de prévention réalisée par la préfecture de police de Paris n'a pas été comprise par les 5e...

Parce qu'elle nécessite une discussion. On est là sur le risque d'un pédophile qui se fait passer pour un jeune sur les réseaux sociaux. Comment peut-on déjouer ce risque? La vidéo ne l'explique pas. Beaucoup d'élèves croient parler à des jeunes de leur âge, sous prétexte qu'ils écrivent comme eux avec des "lol". Dialoguer avec des inconnus, pourquoi pas? Mais pas sur Facebook. Il vaut mieux utiliser un identifiant... qui ne vous identifie pas. Et utiliser la webcam, le moyen le plus sûr de savoir à qui l'on s'adresse vraiment sur internet.

Article paru dans le bulletin du 1er semeste 2013 de la cdc du Pays de Chalais

Des tablettes numériques...

 

...pour les aînés du Sud-Charente

08h19 par Jean-Luc TENANT

 

L’espace numérique du Sud-Charente lance une opération auprès des seniors du cru. Qui se voient confier gratuitement une tablette tactile pour six mois.

Deux petites heures de cours suffisent pour apprendre à domestiquer la tablette.

Deux petites heures de cours suffisent pour apprendre à domestiquer la tablette.

C’était un peu distribution des prix dans les locaux de la communauté de communes (CDC) du Montmorélien. 15 personnes dites «seniors» venaient à la rencontre de leur tablette numérique. Les 15 tablettes tactiles avec support clavier ont trouvé preneurs. Dans un premier temps, il fallait bien subir le cours donné par Alex et Killian, les deux services civiques recrutés pour l’occasion par l’espace numérique du Sud-Charente. Thierry Moreau, animateur de l’espace mobile, était également présent. Le projet initié par l’association et soutenu par les financeurs, dont la région Poitou-Charentes, vise à permettre aux aînés de bénéficier d’un outil informatique d’usage plus aisé qu’un ordinateur.

C’est ce qui ressort d’ailleurs du questionnaire rempli par les participants. Ils trouvent que l’avantage des tablettes «réside surtout dans leur mobilité» et que leur usage «est plus simple que celui d’un ordinateur». Les deux petites heures de cours auront en effet suffi pour que leurs utilisateurs se trouvent à l’aise. Certains prenaient des notes, d’autres se fiaient à leur mémoire. Sauront-ils encore ce soir télécharger une application parmi les 800.000 disponibles?

Ces anciens venaient de tous le Sud-Charente, mais aussi de Saint-Paul-Lizonne ou Villebois-Lavalette. Cette opération «tablettes pour seniors en milieu rural» est expérimentale. Après la distribution du deuxième lot de 15, début septembre, et leur utilisation, les responsables auront une idée plus précise des retombées. Les bénéficiaires garderont leur tablette six mois et s’engagent à répondre aux questionnaires de suivi et à participer aux cours pendant cette période.

La tablette jugée «très confortable»

À la fin de cette expérimentation, un chercheur du Laboratoire des usages en technologies des informations numériques (Lutin), situé à la Cité de La Villette à Paris, étudiera l’usage général de cet outil dans les territoires ruraux, et en particulier les pratiques spécifiques des seniors.

Pour le moment, les anciens partent tablette sous le bras et la testeront pendant trois mois, avant de se retrouver pour faire un premier point. Un couple d’utilisateurs.Henriette et Roger Schmidt, n’en sont pas au même niveau. Si lui utilise déjà l’ordinateur sans problème, elle avoue avoir quelques difficultés avec la souris.

«Au moins, avec la tablette c’est un pavé tactile», s’amuse-t-elle. Tous deux trouvent «très confortable» la tablette, sa légèreté, sa possibilité de transport dans un simple sac. «Elle nous servira bien pour correspondre avec nos enfants qui vivent à Paris». Henriette Schmidt salue au passage Alex et Killian pour leur pédagogie active et efficace: «Si je les avais rencontrés plus tôt, je serais peut-être plus à l’aise » lance-t-elle. Comme les autres présents de ce jour, le couple apprécie pleinement l’initiative.

Tags Montmoreau-saint-cybard, Villebois-Lavalette, Web

Vidéos des différentes tables rondes des rencontres du RELAI

Vous trouverez ci-dessous les différentes tables rondes qui ont eu lieu lors des rencontres du réseau des living labs et des espaces français d'innovation (RELAI)qui ont été conjointement organisées par la Fondation des Territoires de demain et l'Espace numérique Sud Charente.

Nous remercions l'ensemble des acteurs d'être venus.


-Mot de bienvenue

 

 

-Le RELAI et ses développements internationaux au travers de l’accompagnement de Living Labs en construction


-1ère table ronde : « Le numérique et la mobilité »


-2ème table ronde : « Le numérique – Quelles perspectives de développement pour un territoire rural ? »

-Les nouveaux outils du RELAI


-3ème table ronde : « Le numérique au service des séniors »

-4ème table ronde : «Le numérique et les jeunes»



-Bilan de la journée par l'invité Pierre Pougnaud du ministère des Affaires étrangères

Pensez à l'environnement !
N'imprimez ce mail que si cela est vraiment nécessaire

 

 

Local et mondial

Le correspondant

R-Eluerd2.jpg
Roland Eluerd


 mondial

81b Local mondial.jpg

Dans la famille des mots de sens contraires, qui pioche local et mondial peut jouer sur bien des tableaux.

À Montmoreau, le jeudi 25 octobre, cette opposition de sens n’existait plus. Pourquoi ?

D’abord parce que nous étions à Montmoreau, chef-lieu de canton du Montmorélien. Un local de chez Local ! Ensuite parce que se trouvaient réunies là des personnes venues de Montmoreau, du Montmorélien, du Sud-Charente, des Charentes, de France, d’Europe, d’Amérique latine, des Caraïbes, d’Afrique, d’Asie (avec visioconférence depuis la Chine). Un mondial de chez Mondial !

Je ne reviens pas ici sur le déroulement et l’importance de cette journée. Cela a été fait par le site de la rencontre, par Charente libre (édition papier du 26, Pascal Huort), par Sud-Ouest (Didier Faucard) et sur le blog d’un des intervenants Daniel Sauvaitre, maire de Reignac, avec un « Montmoreau Valley 2.0 » qui flashe. Je m’en tiens donc à l’opposition, ou plutôt à l’absence d’opposition entre local et mondial.

Et c’est justement à cause du 2.0 déjà cité. Le Web premier état est un outil de publication et de diffusion. Exemple : charentelibre.fr, ce blog, les blogs voisins. Le Web 2.0 est un dispositif de mise en relation. Les réseaux sociaux type Facebook, Twitter en sont les exemples les plus connus.

Mais le plus riche aspect de ce Web 2.0 est de permettre de considérer toute information comme un élément à partir de quoi d’autres informations seront créées. La dimension sociale rencontre ici la capacité d’innovation. Cela, dans un vaste ensemble de participants, comme pour Wikipédia. Ou bien dans un groupe plus restreint, un laboratoire vivant, un living lab, « lieu » en prise directe avec un territoire et sa réalité sociale, où des utilisateurs du Web se retrouvent pour expérimenter, évaluer, finaliser de nouvelles idées ou de nouveaux protocoles.

À Montmoreau, ce living lab est l’Espace mobile du Sud-Charente, associé à l’Espace public multimédia du Montmorélien (EP3M) situé, dans le monde « réel », au collège Antoine-Delafont. Les actions déjà conduites et les actions engagées rassemblent jeunes et moins jeunes, semi-urbains et ruraux plus isolés, personnes et associations dans l’utilisation des technologies numériques, toujours avec une inscription claire sur le territoire.

Connecté, dans tous les sens du terme, au réseau international des living labs et à des organisations comme la Fondation des Territoires de demain, celui de Montmoreau échange, apprend, informe, évalue… Le local et le mondial sont en continuelle et fructueuse interaction. Tous les domaines peuvent être pris en compte : patrimoine, tourisme, santé, culture, économie, etc.

Un living lab n’a pas pour compétence d’exploiter lui-même le résultat de ses expérimentations. Nicolas Vauzelle, professeur au collège de Montmoreau et maître d’œuvre de cette journée du numérique, précise passer ici le relais aux élus, aux chefs d’entreprises, aux responsables associatifs, aux décideurs de tous poils.

On le voit, les potentialités sont immenses et captivantes. Comme tout ce qui relève du Web, il faut se méfier à ne pas en être justement « captifs » : les réponses et les échanges sont si fructueux qu’ils peuvent insensiblement nous conditionner quand nous croyons les maîtriser, et la puissance phénoménale des algorithmes se substituer à notre libre arbitre. Mais l’outil a toujours précédé la réflexion sur les usages de l’outil. Au local comme dans le monde.

Blogueurs de Charente et du monde entier, je vous prie d’agréer mes meilleures salutations.

La phrase du jour : « Les voici mûrs, ces fruits d’un ombrageux destin » (Saint-John Perse, Chant pour un équinoxe, Gallimard, 1975).

L’image : RAS.

Commentaires

Pour plus d’information sur la manifestation « RENCONTRES DU NUMÉRIQUE DE L'ESPACE MOBILE DU SUD CHARENTE ET LES ETATS GÉNÉRAUX DU RÉSEAU FRANÇAIS DES LIVING LABS ET DES ESPACES D'INNOVATION DEL RELAI, voir le site internet du Réseau Français des Living Labs et Espaces de Innovation (RELAI) : http://www.relai.org

Les prochains ETATS GÉNÉRAUX DU RÉSEAU FRANÇAIS DES LIVING LABS ET DES ESPACES D'INNOVATION (RELAI) seront à Monaco

Écrit par : laura garcia vitoria | 01/11/2012

Le monde numérique...

Publié le 30/10/2012 à 06h00
Par Myriam Huguet

Montmoreau-saint-cybard

 ...avait rendez-vous en Sud-Charente

Une des nombreuses tables rondes des Assises nationales du numérique.

Une des nombreuses tables rondes des Assises nationales du numérique. (Photo M. H.) 

Si le commun des mortels estime qu'il n'y a pas d'événement d'ampleur internationale en Sud-Charente, c'est qu'il n'avait pas eu connaissance de la manifestation organisée par l'EP3M (l'Espace public multimédia du Montmorélien) : les Assises nationales numériques, qui ont eu lieu jeudi, à Montmoreau.

L'organisation avait été lancée depuis de longs mois. Au final, avec le soutien de la Fondation des territoires de demain, Nicolas Vauzelle et les deux animateurs de l'EP3M ont concocté une journée dense en rencontres.

Des exposés multilingues

Ces états généraux de Living Labs (1) ont fait déplacer des acteurs de nombreux pays. Le Cameroun, le Vénézula, les Caraïbes, la Colombie, les Balkans, l'Espagne étaient ainsi amplement représentés. Aucun souci pour la compréhension des exposés, des traducteurs ont fait le relais, en français et en espagnol. Les expériences des uns et des autres permis de lancer des discussions, chacun se retrouvant un peu dans celle de l'autre.

Le moment fort a été le dialogue en visioconférence avec Pierre Mirochnikoff depuis la Chine. Malheureusement, la visioconférence avec les États-Unis n'a pas pu se faire, faute d'interlocuteur outre-Atlantique.

Une journée riche en idées

Les acteurs locaux, eux aussi présents, ont trouvé cette journée riche en idées, confortant un peu leurs actions sur le terrain. Si le thème semblait faire la part belle aux techniques d'informations et de communication, on pouvait constater que cet outil n'est qu'une aide logistique : les actions partent des individus, qui se servent d'Internet, se font connaître par ce biais et communiquent avec.

Même si les participants sont restés sur leur faim, n'ayant pas trop le temps de poser toutes les questions souhaitées, tous sont repartis enchantés de cette journée, surpris qu'une telle manifestation ait pu se faire en zone rurale. En 2013, ces assises auront lieu à Monaco.

(1) Fortement liés aux technologies de l'information, les Living Labs sont un « programme européen lancé en 2006, dont l'objectif est de fédérer des initiatives locales, pour qu'elles puissent agir et développer leurs initiatives en réseaux ».

Montmoreau...

Samedi 27 octobre 2012

C’était jeudi mes chers e.lecteurs et c’était à Montmoreau. Une poignée de défricheurs des territoires de demain venus de Medellin, Caracas, Douala, Liège, Barcelone, Bilbao, Parthenay, Paris, Basse Terre, les Balkans, plus quelques villages du Sud Charente ont répondu à la World Wide Web invitation du très connecté professeur Nicolas Vauzelle, le pape de l’Espace Public Numérique local tout autant que planétaire. C’est donc dans la salle Henri Dunant, reliée pour l’occasion par visioconférence avec Pékin, que se sont tenues les assises du numérique et les états généraux des « livings labs ». 

Un détonnant partage d’expériences des révolutions induites par le numérique livré à la créativité généreuse et débridée de ces nouveaux aventuriers allumés et improbables, à la recherche de nouveaux modes de vie pour les tribus du monde. Le voyage immobile permanent et confortable pour tous, en plus, enfin.

Un parfum de mondialisation positive et heureuse, assez étonnant, émanait des échanges entre les participants. Leur goût de la liberté et de l’innovation laissait imaginer de vastes horizons accueillants pour tous nos territoires ruraux et urbains.

On avait même envie de croire les pourvoyeurs d’infrastructures, Orange, Alsatis, Département où Région Poitou Charentes engagés ensemble pour troquer nos bouts de fils de cuivre et d’ondes 3G pour des tuyaux qui laissent enfin passer la lumière et les bits par wagons.  

L’e.révolution commence juste, amis terriens et on a encore peine à imaginer tous les bouleversements qui s’opèrent. Alors que je disais mon enthousiasme pour les perspectives évoquées lors de ces échanges à Shéhérazade, la jeune trésorière de « Design me a planet » (Generate together intelligent mutation, eh oui) m’a invité à mieux comprendre cet autre pays des mille et une nuits en me plongeant dans le livre prospectif de Jéremy Rifkin : « La troisième révolution industrielle. Comment le pouvoir latéral va transformer l'énergie, l'économie et le monde ». Pourquoi pas. Il suffit que je me détourne d’abord d’un ou deux à priori sur ses théories.

C’était jeudi, c’était à Montmoreau et j’y étais. Loués soient Nicolas, Joëlle et Daniel d’avoir attiré mon attention un soir sur cet évènement considérable à deux pas de Reignac.

Je vous mets un lien vers le site des assises qui vous permettra de naviguer bien plus loin si vous le souhaitez.

Daniel Sauvaitre

http://www.daniel-sauvaitre.com/article-montmoreau-valley-2-0-111781582.html

Le numérique a trouvé sa place en Sud-Charente

Publié le 26/10/2012 à 06h00
Par Didier Faucard

Barbezieux Saint-Hilaire

L'Epace public multimédia du Montmorélien et l'Espace mobile du Sud-Charente ouvrent pour que le numérique soit largement accessible.

L'Espace mobile du Sud-Charente a été lancé en 2011.

L'Espace mobile du Sud-Charente a été lancé en 2011. (PHOTO Myriam Huguet)

Hier se tenaient à Montmoreau les assises nationales du numérique. Des rencontres et tables rondes autour de thèmes comme le numérique et la mobilité, la numérique et la ruralité, le numérique et les jeunes… « C'est un événement qui se déroule tous les six mois dans des lieux différents », indique Didier Jamot-Aupetit, l'un des deux animateurs de l'Espace public multimédia et de l'Espace mobile du Sud-Charente.

Si ces assises se sont posées sur ce territoire, c'est que la réputation de l'action menée ici depuis quatre ans a largement dépassé les frontières. « Nous faisons notamment partie du réseau des "living lab". Ce sont des laboratoires sur les différents usages », poursuit Didier Jamot-Aupetit.

 

L'Espace public multimédia a été créé en 2008. Puis, afin d'étendre et d'intensifier son action, décision fut prise, deux ans plus tard, de lancer l'Espace mobile, avec le soutien de partenaires publics et privés. En fait, un bus équipé qui sillonne les cantons du Sud-Charente. « Thierry s'occupe de Brossac, Chalais, Aubeterre, Saint-Séverin et Blanzac. Et moi, de Baignes et Barbezieux », explique Didier Jamot-Aupetit, plus spécialement attaché à l'espace fixe de Montmoreau.

Trois actions particulières

Dans tous les lieux, le mot d'ordre est le même : combattre la fracture numérique et donner aux différents publics les outils pour maîtriser cette technologie (fonctionnement d'un ordinateur, d'Internet, photo, vidéo…). Sans oublier leur rôle de conseiller : « Les gens nous demandent quel ordinateur acheter, quel téléphone ou tablette, etc. » Et le message semble plutôt bien passer. « Quand nous avons commencé, 50 % de nos adhérents étaient équipés en matériel. Le chiffre est passé à 80 % l'an passé et, cette année, on devrait être à 90 % », souligne Didier Jamot- Aupetit.

Au sein de l'Espace public et de l'Espace mobile, trois nouveaux projets particuliers vont être développés lors de cette année de fonctionnement 2012/2013. Un projet avec les jeunes, des actions ayant déjà été menées dans les écoles, les centres de loisirs ou le collège de Montmoreau. Il s'agit là d'allier nouvelle technologie et patrimoine, « en collectant et numérisant tout ce qui peut avoir trait à ce patrimoine et à la culture des communes : photos, cartes postales… et de les mettre ensuite sur un blog », indique l'animateur.

Prêt de tablettes

À l'autre bout de la chaîne des âges, ce sont les seniors qui sont une « cible ». D'ores et déjà, une centaine a été formée dans les différents ateliers et 626 heures de cours ont été données dans les différents cantons. L'idée est à présent de pouvoir leur prêter, « gratuitement et pour au moins six mois, des tablettes tactiles, pour qu'ils en apprivoisent le maniement ».

À noter que des échanges sont prévus entre les jeunes et les aînés autour de la création de ce fameux blog sur le patrimoine du Sud-Charente.

Enfin, le troisième axe s'adresse aux personnes en situation précaire, demandeurs d'emploi et chantiers d'insertion. Outre le prêt de tablettes, « nous allons travailler sur la mobilité, créer une base de données où seront référencés les différents moyens de déplacement : covoiturage, train, taxi… Comment les trouver et les utiliser au mieux. »

Avec des initiatives de ce type, le Sud-Charente est loin de passer à côté de l'évolution numérique. Tant mieux, l'informatique fait aujourd'hui partie intégrante de notre quotidien.